Des étudiant.es en Master 1 de la mention Psychologie Clinique et Psychopathologie Plurielle (CliPP) ont rencontré des étudiant.es de L3 intéressé.es par ce parcours et ont répondu à leurs questions.

Compte rendu : Réunion de présentation du Master CliPP

Présentation

  • Le Master CliPP n’est pas un master intégratif mais est un master pluriel : découverte de différents courants théoriques, sans spécialisation et sans avoir, ni la prétention ni l’intention, de former à une pratique mixant toutes les approches théoriques (systémie, TCC, psychanalyse, humanisme).
  • Stage obligatoire de 150 h minimum avec un.e psychologue clinicien.ne en institution en Master 1. Le libéral est en bonus, et ne sera pas compté dans les 150 h.
  • En Master, il y a des cours de supervision qui permettent de penser sa pratique ou des situations complexes et questionnantes vécues en stage.
  • Ce master n’est pas un master de recherche à proprement parler, toutefois il est totalement possible de poursuivre en thèse à l’issue de ce master.
  • Limite : pluriel ne permet pas d’être spécialiste d’un courant théorique.
  • Avantages : formation à la pratique (master professionnalisant), jeux de rôle (avec comédien.nes), une partie des enseignant.es sont des clinicien.es sur le terrain qui ont donc des exemples pratiques à transmettre et continuent de penser leurs enseignements en fonction de leur pratique clinique.

Questions des étudiant.es

  • Est-il possible de faire son stage avant la rentrée septembre ?
    Le stage ne peut se faire que si l’administration est ouverte. De plus, vous n’êtes pas considéré.es comme étant « étudiant.e » avant début septembre. Les stages sont donc possibles entre septembre et le 21 juillet, sachant qu’il y a un rapport de stage à rendre au plus tard en deuxième session en juin, ce qui nécessite d’avoir fait un minimum d’heures de stage avant cette date.
  • Y a-t-il un intérêt à faire plus de 150 h de stage ?
    Oui, pour se former et gagner en expérience. Cela n’apporte pas de plus-value dans la notation du rapport de stage, mais c’est un plus.
  • Est-ce que les jeux de rôle se font par cadre théorique ou de façon transversale ?
    Les jeux de rôle se font par cadre théorique : en systémie, en TCC et en psychanalyse. Bonus d’un cours « entretien clinique » où l’on aborde des éléments généraux comme la demande et le cadre.
  • Est-ce qu’il y a une approche qui prend plus de place que les autres ?
    La psychanalyse et les TCC prennent plus de place en termes d’heures, cependant aucune obédience n’est plus valorisée qu’une autre.
  • Quel est le sentiment global dans l’application de la théorie vue à la fac, et la pratique en stage ?
    Cela dépend du lieu de stage, de l’obédience, du/de la tuteur.ice de stage, du public accueilli, etc. Certains éléments s’appliquent, d’autres sont à creuser par soi-même par de la lecture et des recherches.
  • Est-ce qu’il y a des personnes qui n’ont pas eu d’expériences professionnelles et qui sont pris en ayant fait le parcours juste après le Baccalauréat ?
    Oui, c’est possible. Ce ne sont pas seulement les expériences qui comptent, également les notes, le projet, les motivations, etc. Ils s’intéressent à des profils ouverts qui seraient prêts à accompagner des personnes à l’issue du master.
  • Quand on a de l’expérience totalement différente de la psychologie, dans le dossier de master, est-ce qu’on le précise ?
    Il est intéressant de préciser tout ce qui peut être mis en lien avec le contact humain, le savoir-être, etc.
  • Est-ce qu’on se tire une balle dans le pied quand on a un axe précis dans notre projet pro tel que le psychotrauma à postuler dans un master pluriel ?
    C’est intéressant d’en parler, mais il ne faut pas trop spécifier et trop cibler. Dire que cela t’intéresse, oui, mais alors, il faut avoir la capacité d’expliquer pourquoi tu préfères un master pluriel qu’un master spécifique au psychotrauma.
  • Est-ce que le nombre d’heures renseignées dans le tableau des expériences est regardé ?
    La quantité et la qualité sont regardées selon notre opinion (qui n’inclut pas celui des professeurs).
  • Qui sont les enseignant.es qui encadrent les mémoires ?
    Mme Rommel, Mme Le Borgne et Mr Acier pour cette année, nous ne pouvons pas nous prononcer davantage pour l’année prochaine (peut être un/des nouveaux ?).
  • Est-ce que les formations menées avant le master sont à mettre en valeur dans le dossier ?
    Les formations aux obédiences oui, les formations « psychopraticiens » non.
  • Est-ce que les enseignements vous ont fait changer d’avis concernant vos obédiences initiales ?
    C’est très subjectif, pour certains oui, cela nous a permis de découvrir des choses intéressantes sur des obédiences qui nous intéressaient moins initialement. Pour d’autres, arrivé.es avec leur obédience favorite, le master leur permet de confirmer ce choix et d’approfondir leur connaissance dans celui-ci et dans les autres courants. Pour la plupart, nous ne sommes pas encore ancré.es dans un courant spécifique, mais encore en recherche et en apprentissage.
  • Y a-t-il une mise en lien des différentes obédiences dans ce master ?
    Le calendrier actuel et l’organisation des enseignements ne le permettent pas, toutefois les enseignant.es principaux sont hyper ouverts à la discussion sur chaque courant théorique, ce qui est super intéressant pour nous.
  • Est-ce qu’on évoque l’interculturalité ?
    Très peu en master 1, un peu plus en master 2, mais cela reste léger.
  • En termes de charge de travail, est-ce que c’est plus léger qu’en licence 3 ?
    Tout dépend du lieu où la licence a été effectuée, et de la pression que tu as tendance à te mettre. Pour certain.es d’entre nous, oui, il y a moins de charge, mais principalement du fait qu’il y a moins de pression au niveau des notes et qu’il n’y a plus de sélection. Pour d’autres, la charge de travail est identique.

Remarques globales

→ En tant qu’étudiant.es, nous ressentons une réelle écoute et attention portées sur notre bien-être et notre évolution de la part de nos trois enseignant.es principaux.
→ Le lien avec nos trois enseignant.es est très mis en valeur et apprécié par l’ensemble de la promotion, nous nous sentons considéré.es.
→ Dans un versant plus négatif, difficulté importante pour trouver un lieu de stage pour notre promotion (et l’ensemble des promotions de master Psychologie a priori). Mais cela finit par se faire dans la plupart des cas, courage !

Pour finir, en tant qu’étudiant.es qui étaient à votre place, il n’y a pas si longtemps, on vous envoie beaucoup de force et de courage pour les quelques mois à venir. Croyez en vous !
En vous souhaitant un beau chemin à toutes et à tous, la promotion CliPP <3

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